J’ai peur
J’ai peur, oui, depuis mon enfance je suis habité par la peur, les efforts que j’ai mis pour m’en débarrasser ont été vains. Je suis toujours mort de peur à propos de plein de choses et ça me pèse énormément.
Je suis plus que tanné de vivre dans la peur, même si j’ai beaucoup évolué sur ce point, je ne suis pas content de ma vie, je pousse et me bat contre la peur depuis trop longtemps. J’ai toujours l’impression de me battre et je suis fatigué. Je me trouve ridicule dans mes peurs, je me juge, je me condamne, je me déteste.
J’ai peur bordel, ça me pogne, ça me tue…
J’ai peur d’avoir l’air fou, d’être ridiculisé, humilié et d’avoir honte, j’ai peur en public, j’ai peur d’oser, d’être moi-même et de faire des gaffes. J’ai peur d’être trop idéaliste, irréaliste, j’ai peur des belles femmes, j’ai peur de l’inconnu, de dire ce que je pense, de me tromper, j’ai peur de blessé des gens, d’être pauvre, j’ai peur de conduire en ville, d’échouer dans tout ce que j’entreprends, j’ai peur d’avoir peur, j’ai peur bordel.
Je suis bien chez moi, dans ma caverne comme je le dis souvent, je suis en sécurité, je me cache. Plus je recule dans ma caverne, plus je me sens petit, vulnérable, fragile, minable, froussard.
C’est dans mes tripes que j’ai peur, dans ma tête je sais que ce n’est qu’un sentiment, en réalité je suis courageux, je le sais, j’ai affronté des choses que le commun des mortels affronte rarement et j’en suis sorti grandi. J’ai eu le courage de faire deux thérapies pour aller au fond de moi-même, au fond de ma vie d’enfance. Ces peurs ne m’appartiennent plus, ce sont des peurs que je traine depuis trop longtemps, des vestiges de mon enfance, de mon passé. Maintenant je suis un adulte, je suis fort, je me connais, et je sais que rien ne peut m’arrêter à part moi-même.
Encore aujourd’hui, mon écœurement face à mes peurs est un début de courage. Je suis en train de travailler à aller mieux. Il y a une force en moi qui me pousse à vouloir être bien et peu importe ce que ça va prendre comme effort, je vais y arriver!
« Le véritable courage consiste à être courageux précisément quand on ne l’est pas. »
– Jules Renard
Le règne de la peur dans ma vie tire à sa fin. So what si mes pires peurs se réalisent. Le courage, c’est de passer à l’action malgré la peur, malgré le danger. Mais quel réel danger ai-je à faire face? Aucun! Que je sois ridicule ou non ne change rien à ce que je suis, la pire chose qu’une belle femme peut me faire c’est de me rejeter, pis après. L’inconnu ne le sera qu’une seule fois! La meilleure arme contre l’inconnu est la connaissance, et la mère de la connaissance est l’expérience. Plus j’expérimente, plus j’en connais, moins il y a d’inconnu, moins il y a de peurs.
C’est de commencer qui est difficile, ça fait tellement longtemps que ces schèmes de peurs sont encrés en moi que c’est presque une deuxième nature. Toutes mes retraites dans ma caverne, tous mes drapeaux blancs faces à mes peurs ont un prix, et maintenant, je dois payer ce prix pour être libre.
N'hésitez pas à m'écrire si vous avez des commentaires, des demandes ou des suggestions, il me fera plaisir de vous répondre.
Au plaisir,
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Merci pour cet article qui reflète ma vie et mes pensées quotidiennes. J’écrivais aujourd’hui sur un cahier que je viens d’acheter : » J’ai peur mais j’ai confiance…en la vie »
Coucou,
J’ai 38 ans et je commence a avoir peur de tous aussi. Je crois que j’ouvre enfin les yeux sur combien le monde est mal fichu, les injustices, les terroristes, les accidents d’avions, mais aussi le pression sociale de ne pas réussir économiquement dans la vie.
Je pense qu’on a tous besoin d’une vacances de cette société de fou! Trop de haines, de pressions, de competition.
Bonjour à Toi 😉
Je suis sensible au fait que tu commence à avoir peur de tout.
En même temps, c’est difficile pour moi d’aller plus loin avec Toi. Ce que je peux observer, c’est que tu me parle beaucoup de l’extérieur, ce qui déclenche de la peur chez toi.
« le monde est mal fichu, les injustices, les terroristes, les accidents d’avions, mais aussi le pression sociale de ne pas réussir économiquement dans la vie… cette société de fou! Trop de haines, de pressions, de compétition.
La piste pour toi, c’est de revenir à toi, de lâcher les déclencheur pour te laisser toucher par ta peur.
Tant que tu resteras sur le déclencheur, ça sera difficile pour toi d’avancer avec ta peur, parce que c’est les autres et les événements qui sont responsable de ta peurs, tu leurs remets ton pouvoir.
C’est une défensive inconsciente de pointer les déclencheurs, et je suis bien sensible à la souffrante sous-jacente.
Bon courage,
Yannick Delorme TRA, thérapeute en relation d’aide
Moi aussi, j’ai peur. Peur du monde qui nous entoure, car il a évolué… J’ai peur de choses tellement stupides ! Mais merci pour ton article, il m’a permit d’ouvrir les yeux.
Bonjour!
J’peux tellement saisir ta peur et y être sensible.
En même temps, je peux saisir que tu peux juger ta peur de stupide. Ce sont des peurs irrationnelles. Même si rationnellement tu sais qu’il n’y a pas de danger, tu as vraiment peur.
J’ai peur quand je vais dans des endroit public ou je ne me suis jamais allé, j’ai peur d’être humilié, pourtant, je n’ai pas été humilié dans un endroit public depuis mon enfance, c’est irrationnel d’avoir cette peur, mais elle est là, réelle pour moi.
C’est ce qui fait que c’est si difficile à accepter.
Je suis content que mon article ait pu te faire du bien.
Bonne continuation.
Yannick Delorme TRA, Thérapeute en relation d’aide
Bonjour et merci pour ton texte, ça m’a fait du bien, ça m’a remis les idées à la bonne place. Ça faisait un bon moment que je pensais m’être débarassé de la peur. Par contre, je coyais que les gens avaient peur de moi parce que je fonce, que je prends de la place, que je dérange avec mon leadership et mon assurance parfois, mais j’ai réalisé avec ton texte que je fais pas un pas sans être gelée voir paralysée par la peur de déranger l’autre, de provoquer un conflit, de ne pas être aimée, alors j’avance, mais toujours en marchant sur des oeufs avec le coeur dans l’eau bouillante prête à me durcir, à me retirer de l’action et m’écrouler dans le silence ou encore à craquer sous la pression! Bref, je réalise que malgré la belle coquille que j’ai forgée pour avancer, j’ai effectivement peur de l’autre, ce qui m’empêche d’être moi-même au final. Alors ce n’est pas l’autre qui a peur de moi, c’est moi qui a peur! Merci de ton texte, de me renvoyer encore chez la psy! Ça à l’air que je suis pas encore guérie!
Bonjour Jojo,
Je veux te dire que je suis désolé, j’ai eu des problèmes avec mon système de commentaires et plusieurs commentaire ont passés sous mon radar.
J’entends bien ta peur de déranger, de déclencher, de la réaction, de ne pas être aimé. Ça fait que tu es hyper consciente de toi-même, tu te ferme et te retire ou tu craques.
Tu perds ta liberté, tu perds ta spontanéité et quand tu déclenches, tu «perds» la relation en t’isolant.
Je suis vraiment sensible à ton fonctionnement JoJo, je suis sensible à la peur de perdre l’amour si tu dérange, si tu déclenche. Je suis aussi vraiment sensible à la défensive d’isolation quand tu as déclenché.
La piste pour toi est d’écouter ta peur de déranger, de rester avec un peu, pour dénicher le besoin sous-jacent et de pouvoir t’en occuper.
Je suis avec toi de tout coeur, même un an après ton commentaire.
Yannick Delorme TRA, Thérapeute en relation d’aide
Bonjour à tous,
Comme Martine, j’ai tapé j’ai peur et je suis tombé sur cet article de Yannick. Mon commentaire ne sera pas là pour vous détailler en quoi j’ai peur, mais pour féliciter Yannick. Ton article est super, bien écrit, bien construit.
Je n’ai pas tapé « j’ai peur » sur un moteur de recherche pour rien, ton article m’a permit de mettre un peu d’ordre dans ces ressentis, merci.
Bonjour!
Désolé, j’ai eu des problèmes avec mon système de commentaires et plusieurs commentaire ont passés sous mon radar.
Merci pour ta reconnaissance, ça me touche beaucoup que mon article ait pu te faire du bien, c’est la raison pour laquelle j’écris.
J’ai commencé à écrire le journal d’un anxieux aujourd’hui, encore une fois pour ça, pour aider avec ce que moi-même je vis.
Merci d’avoir pris le temps, désolé du retard…
Yannick Delorme TRA, Thérapeute en relation d’aide
Bonjour
J’ai vu votre site, je viens vers vous, j’ai une peur de conduire, ça fait un an maintenant, j’effectue des petits trajets c’est terrible, je m’agrippe dès que je suis au volant, comme une obligation de s’agripper, et je démarre, mais j’ai cette souffrance, j’ai un psy des A.D. seroplex – norset, j’avoue que cela me fait rien ?
je connais les peurs, les phobies, j’ai toujous été fragilisée de ce côté émotions, mais là j’aimerais vraiment conduire pleinement, je suis BLOQUEE.
Il y a des jours MIEUX, mais depuis un an
deux kilomètre et sur des endroits où bien sûr il n’y a personne, j’ai fait une analyse cela fait longtemps RIEN.
Donc,j’aimerais avoir des méthodes, mais je crois qui faut attendre que ça passe, j’ai vu TIPI pour supprimer la phobie, TCC, hypnose ne m’a rien fait.
Je cherche un peu, on dit que le corps à des empruntes, là j’avoue que je suis sur le net, et je regarde qui pourrais m’aider vraiment.
Je vous remercie de m’avoir lu, et j’attend moi aussi de vous lire.
CORDIALEMENT
Bonjour Carla,
Ça me fait vraiment quelque chose de te lire, et je peux vraiment saisir, c’est souffrant pour toi de conduire.
Les pistes maintenant, n’abandonne pas est la première, j’avais peur de conduire en ville, une peur intense et paralysante, je n’ai pas abandonné. Cet été, je suis parti de ma campagne pour aller vivre à Montréal, une grande ville. Je conduis et je ne suis pas mal, je suis libre.
N’abandonne pas donc, le travail sur soi, sur nos peurs, sur leurs origines, apprendre à vivre avec, etc. Apprendre à s’aimer avec nos limites du moments, se prendre en douceur, là, quand c’est justement difficile. Tout ça aide, et avec beaucoup de persévérance et de l’aide professionnel, c’est réalisable à moyen terme.
N’abandonne pas. Sors de l’isolement avec tes peurs, va chercher de l’aide.
Je crois fermement que tu peux y arriver.
Merci pour ton partage.
Yannick Delorme
Bonjour Yannick, j’ai une phobie des fantômes. Je vois explique, chaque soir quand je prend ma douche m, je stresse par rapport à ça. Le pire c’est quand je dors je n’y arrive pas :'(
Je ne comprends pas?
J’ai un problème avec mon système de commentaires, désolé.
Je cherche activement une solution.
Merci
Yannick
Coucou à vous tous et surtout à Thibault,
J’ai été trés touché par le témoignage de Thibault…. Comme toi voila 15 ans que j ‘ai peur de tout avec les memes symptomes que toi (mal à respirer, spasmophilie, tétanie et j’en passe!!!!.
Yannick a entierement raison qu ‘en il te conseille d’en parler, il faut avoir des gens proche, femme, amis et meme ta famille pour que tu puisses discuter de tes craintes et phobies.
C’est trés difficile d’expliquer ta situation car pas tout le monde peut comprendre notre détresse mais rien que le fait d’en parler ça fait du bien….TU N’ES PAS TOUT SEUL.
c’est un combat de tout les jours surtout ne baisse pas les bras…. petit à petit on apprivoise nos doutes nos peurs.
Moi par exemple, aprés 2 ans de speudo dépression du à mes angoisses, j’ai décidé de changer ma vie. J’ouvre MON magasin avec mon amie d’enfance ou il va falloir que tous les jours je prenne ma voiture pour me rendre au boulot…aie aie quand on sait que la voiture, la route est la plus grande de mes phobies mais je me fais violence et je sais que je vais y arriver car maintenant je vais devoir travailler pour moi.
Mon amie est au courant de mes craintes, et tu vois elle m’accompagne quand meme dans l’aventure!!!!
Change toi les idées, force toi à sortir, fait toi beau… sourit à la vie… tu es jeune . Arrete de te focaliser sur tes peurs… Lache prise.
Tu sais moi j’en ai souffert pendant trés longtemps à me couper du monde, plus de raison sociale à cause de ça…et bien aujourd’hui meme si il y a des matins ou je ne suis pas bien (vertiges,fatigue….) et bien je parle à mes angoisses en leur disant qu’elles ne me gacheront pas ma journée car je n’ai plus envie de me priver pour elles.
Crois moi ça marche.( J’ai laissé il y à quelques temps un message sur ce site pour expliquer mon dessaroi, va le lire si tu veux).
Garde espoir. Et si tu as besoin de parler, nous sommes là avec toi.
Encore merci à toi Yannick pour ce site.
Bonne continuation
Allo Vik!
Merci pour ton commentaire, j’apprécie que tu aies pris le temps de répondre à Thibeault, c’est généreux de ta part.
Mise au point
J’ai tout de même une mise au point à faire. Mon site n’est pas un forum de discussion, vous pouvez vous répondre entre vous, ça me touche réellement, mais je veux que vous sachiez que je vais rectifier (comme je le fais plus bas avec ton message Vik) les passages qui ne conviennent pas à ma philosophie, à ma ligne de pensée. Pas pour vous faire la morale, mais parce que ce site, c’est mon bébé, et que j’y tiens plus que tout. je le fais aussi dans le but d’aider à voir ce qui peut -être des défensives, des fuites.
Je te nomme ça, Vik, et j’ai peur de te froisser, j’ai peur d’en froisser plus d’un. Mais c’est important pour moi alors je ne me lâcherai pas. Merci.
J’entends bien comme tu as pu être touché par le témoignage de Thibault qui te rejoint dans tes expériences personnelles de peurs.
En parler, oui, mais il y a un mais.
Il faut faire attention parce que des fois, d’en parler aux mauvaises personnes et ne pas être reçu peut nous isoler davantage. Quand on a des gens autour de soi qui sont réellement capable d’écouter, merveilleux. Sinon, je suggère d’aller vers des professionnels de l’écoute. Des thérapeutes en relation d’aide, des psychologues humanistes, etc.
Je veux te féliciter Vik pour ton courage à t’exposer, à affronter tes peurs au quotidien…
Se faire violence, un autre mais!
Ça me touche de lire que tu peux te faire violence Vik. Je trouve ça difficile de lire ça parce que mon expérience personnelle m’a amené à moi aussi me faire violence pour avancer. Ça fonctionne un certain temps, mais on vient vite fatigué.
Je ne te juge pas Vik, je crois que c’est un chemin qui est presque inévitable. Quand on a passé des années à fuir (dans mon cas) et qu’on se réveille, c’est normal de devenir bourreau de soi-même. C’est l’autre extrême et ça a ces bons côtés… Mais ça a aussi son côté nuisible.
Dans un monde idéal, devant un évènement qui suscite la peur, je commence par m’écouter et à m’entendre, je suis sensible à moi face à cette peur.
C’est difficile, je n’ai pas besoin d’un coup de pied au cul, j’ai besoin de laisser de la place à ce que je vis, j’ai peur bordel. J’ouvre mon coeur à moi qui vit cette peur. Je me dépose…
Maintenant c’est le temps d’avancer, maintenant c’est le temps de prendre sa peur par la main et de se donner une tape dans l’dos. Vas y, t’as peur, mais t’es capable, j’ai confiance en toi.
Se prendre avec douceur est la clé à long terme, parce que se faire violence fait son temps, la douleur d’être un bourreau envers soi-même va nous amener vers la fuite à long terme.
Se changer les idées
Encore là, il faut faire attention, il faut s’écouter, s’entendre, se faire de la place, se déposer, puis ensuite sortirs, se faire beau… sourire à la vie…
Sinon, se changer les idées parce que l’on souffre, c’est de la fuite.
Je suis vraiment sensible à toute la souffrance que tu as vécue « Tu sais moi j’en ai souffert pendant très longtemps à me couper du monde, plus de raison sociale à cause de ça… » je peux très bien saisir toutes ces difficultés Vik.
C’est merveilleux de voir comment tu t’en sors aujourd’hui, comme tu avances avec tes peurs, je te félicite! Avec tous ces efforts, tu récoltes la confiance, l’estime de toi, l’amour de toi, etc… Continue!
Merci encore et j’espère ne pas t’avoir froissé en faisant quelques petites mises au point.
Amicalement, Yannick.
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À Propos
moi aussi j’ai horriblement peur, peur des gens , d’être agressé et pourtant j’ai 48 ans je pèse 100 kg pour 1m80 je suis culturiste et très fort…mais ça ne sert à rien, j’ai peur et c’est tout, je fais très souvent des cauchemars d’agression dans lesquels je me bat et je me fais tuer. J’ai horreur d’aborder quelqu’un, je suis incapable de draguer une femme, c’est impossible et je n’ai aucun ami. Je ne peux pas demander quelque chose à un inconnu ni même à un membre de ma famille et je suis incapable de dire non donc je me fais avoir tout le temps.
C’est comme ça, je ne pense pas pouvoir m’en sortir, je survis et en vieillissant je perds encore plus d’assurance. J’ignore comment je subirai cette situation plus tard. Je suis en colère contre tous et contre moi, mais c’est en vain que j’essai de vaincre mes fêlures, tant pis, il y a d’autres maux bien plus handicapants encore…Voilà, vous n’êtes pas seuls, c’est l’unique réconfort que je puisse vous apporter, courage à tous !
Salut Éric,
Ça m’attriste beaucoup de te lire, tu as peur c’est intense, tu en rêve, tu es seul, les gens peuvent même profiter de ton incapacité à dire non.
J’ai de la peine de lire que tu vis tout ça, j’ai aussi beaucoup de peine de voir que tu n’as pas beaucoup d’espoir.
Je t’encourage à ne pas abandonner, on est tous responsable de notre vie, tu es responsable de la tienne Éric, c’est souffrant, je l’entends.
C’est la piste que je pourrais te donner, de revenir à ta responsabilité, qu’est-ce que tu peux faire aujourd’hui pour t’en sortir. Pour sortir de l’isolement seulement, un jour à la fois.
Je suis vraiment sensible à ta douleur et à ta solitude, garde espoir, retrousse tes manches et avance, simplement, aujourd’hui.
Je suis avec toi de tout coeur.
Yannick Delorme
bonjours, je présente je m’appel Thibault, j’ai 24 ans j’écris parce que j’ai peur je ne sait pas si c’est normal? J’ai peur de tout j’ai peur d’allez travailler j’ai peur de la foule de voir et de parlez aux gens je me pose beaucoup de questions sur moi même j’ai du mal à respirer du coup je fait des crise d’angoisse et de tétanie j’ai trop peur et de moi même moi je veut vivre comme tout le monde je n’ai marre d’avoir peur de tout j’ai l’impression de devenir fou je vais souvent à l’hôpital et chez mon médecin est ce que on peut m’aider à vaincre ma ou mes peurs comment faire?
Salut Thibault!
Merci d’avoir commenté, merci aussi pour ton ouverture, ton humilité à te montrer.
J’entends comme tu as peur, peur de tout, peur des foules, de voir et de parler aux gens.
J’entends aussi comme tu te poses beaucoup de questions sur toi-même, ça te donne du mal à respirer, ce qui tourbillonne en crises d’angoisses et de tétanie. Tu as très peur, c’est vraiment difficile.
Tu aimerais vivre comme tout l’monde Thibault, t’en a marre d’avoir peur de tout, t’a l’impression de devenir fou…
C’est vraiment difficile pour toi présentement et tu es impuissant devant ces mal-êtres, ces peurs, tu ne sais pas quoi faire.
Je suis vraiment sensible à ton désarroi.
Je ne peux en faire beaucoup plus pour toi ici présentement que de t’entendre et d’être sensible à ta douleur. Je t’endente bien et je saisis bien ton impuissance, je suis sensible à tout ce que tu vis, réellement.
Tout n’est pas sans issue.
Voici quelques suggestions, libre à toi d’en faire ce que tu veux.
– Je te suggère de ne pas rester seul avec tout ce que tu vis, vas te chercher de l’aide professionnel. Parler à une personne de confiance qui est capable de te prendre ou tu es, comme tu es et sans jugement est extrêmement salvateur.
– Ta réalité est difficile présentement, essaie de te prendre avec un peu de douceur. Si un ami t’approchait avec ses difficultés, je suis certain que tu lui ouvrirais ton coeur, fait de même avec toi.
– Travaille, un jour à la fois, à accueillir et à accepter tes peurs, leurs présences. Écoute-les, entends-les, quelles sont-elles?
Ne reste pas seul! On a tendance à s’isoler quand on a peur et qu’on angoisse et c’est l’inverse qu’il faut faire.
Je suis avec toi, et tu n’es pas seul.
Continue d’avancer simplement aujourd’hui Thibault!
Avec toute ma sensibilité, Yannick
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À Propos
Bonjour,
Je sais que ton commentaire date d’il y a un an, et j’espère que depuis tu as pu trouver des solutions ou des moyens pour contrôler tes angoisses. Je t’écris car, j’ai à peu près le même âge que toi et que j’ai fait des crises d’angoisse avec des difficultés à respirer et autres symptômes dans ce style. Tout ça c’est à peu près déclenché à l’adolescence et depuis grâce à l’aide de mes proches amis famille, j’ai pu apprendre à contrôler à peu près ces crises ou tout du moins à les minimiser quand je les sens venir. De plus, je sais pas si c’est la même chose pour toi mais selon les périodes les crises sont plus ou moins violente, du coup en fonction je choisie d’aller consulter un professionel en cas de période difficile, pour moi aller voir une personne extérieure à ma vie m’a beaucoup aidé à prendre du recul et à voir les choses différemment.
Tout ça pour te dire qu t’es loin d’être le seul et je connais plein d’autres personne qui sont dans ce cas là cependant personne n’ose vraiment en parler par peur d’être pris pour des fous ou autre. De plus meme si selon mi on s’en débarasse vraiment jamais il y a des moyens, qui varient selon les personnes, pour éviter que tou cela n’impacte ta vie de manière trop importante.
Voilà, j’espère que mon commentaire n’était pas trop long
A bientot
Bonjour à tous,
J’ai tapé ‘j’ai peur’ sur mon clavier et le texte de Yannick est apparu ainsi que tous vos commentaires, et j’ai pense il y’a beaucoup de personnes avec différentes histoires qui tout comme moi souffre , alors je voudrais vous raconter ce qui m’arrive : j’avais une très bonne situation je travaillais pour une organisation internationale comme secrétaire de direction et je gagnais très bien ma vie, cela a été dur mais comme tout le monde j’aime parcouru mon chemin au début ça était dur mais j’y suis arrivée, j’ai travaillé dur passe des concours, on peut dire que j’ai atteint mon but mais je n’étais pas satisfaite, car ce n’était pas vraiment ce que je voulais, d’un point de vue professionnel. D’un point de vue familial j’ai eu deux enfants mes deux filles que j’adore et mon mari. Tout allait bien. Le problème c’est ma belle famille. Notre vie s’est toujours base en fonction des parents de mon mari. Nous vivions aux États Unis ou nous étions heureux mais nous avons du rentrer pour satisfaire mes beaux parents et de la notre vie s’est basée en fonction de leurs désirs, bon, passons…j’avais tout de même un bon boulot ma famille, mais un jour ma cadette tombe malade et je n’ai pas hésité à démissionner, elle a du aller à l’hôpital heureusement tout s’est très bien terminé sa maladie était psychosomatique, je passe les détails. Cela fait maintenant 4 ans que je suis à la maison et que je ne travaille plus. Mon mari vient de perdre son travail. Et voilà retour à la case départ….et bien sur j’ai peur, j’ai toujours eu peur même avant quand tout semblait me réussir mais maintenant cette peur me paralyse, j’ai peur de me remettre en question après temps d’années , j’ai fait quelques tentatives, j’ai contacté mes anciens collègues et je n’ai trouve que des portes fermées, bien sur mon âge…voilà je voulais partager un peu de ma vie, sur ce forum que je trouve très chaleureux , très humain. Je vais essayer, tenter d’autres chemins, quand j’avais tout je ne m’en rendais pas vraiment compte il y avait toujours quelque chose qui n’allait pas dans mon cas c’était ma belle famille que je n’ai jamais réussi à affronter et cela ma rendu très malheureuse et je n’ai pas réussi à dépasser cette peur que j’avais, maintenant je duos repartir de zéro et parfois je ne sais pas par ou commencer. je vous salue tous et vous souhaite beaucoup de courage à tous et merci pour ces quelques lignes qui font chaud au cœur.
Bonjour Martine!
Oui, beaucoup de gens souffrent, en fait, j’ai envie de dire que tout le monde souffre à un moment ou à un autre. C’est des cycles, la vie est difficile Martine, c’est une des plus grandes réalités et l’accepter pleinement, sans minimiser ni dramatiser nos difficulté est extrêmement libérateur. (Deux vérités sur la vie)
Je veux te dire que je suis sensible aux difficultés que tu as rencontrées et te reconnaitre pour ton courage, aller vivre dans un autre pays ce n’est pas banal. J’entends bien tes peurs et j’y suis sensible, c’est difficile de se retrouver à la case départ Martine. Tu te sens paralysé par la peur, c’est difficile pour toi présentement.
Je vois que tu peux mettre beaucoup de pouvoir dans ta belle famille Martine, quand tu fais ça, tu es impuissante, c’est de leur faute. Ce n’est pas grave de mettre la responsabilité sur les autres, pour moi c’est un chemin par lequel je dois passer pour me responsabiliser. C’est quand on demeure dans cet état de victime que l’on perd le pouvoir sur notre vie. J’aime lire que tu vois que ça part de toi quand tu dis: » il y avait toujours quelque chose qui n’allait pas dans mon cas c’était ma belle famille que je n’ai jamais réussi à affronter et cela ma rendu très malheureuse et je n’ai pas réussi à dépasser cette peur que j’avais ».
Je suis vraiment sensible au fait que c’est difficile pour toi de mettre tes limites face à ta belle famille Martine. C’est avec cette difficulté et toutes les peurs qui s’y rattachent que tu dois avancer, a ton rythme, en t’accueillant du mieux que tu le peux.
Je suis avec toi de tout coeur.
Merci encore pour ton partage.
Avec ma sensibilité, Yannick.
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À Propos
Merci de m’avoir répondu cela fait chaud au cœur. Je vais essayer d’appliquer tes conseils, c’est d’autant plus difficile que mon mari et moi même nous nous retrouvons sans travail, et la peur au ventre…mais, bon il nous faut du courage.
Allo Martine!
Je suis content que ma réponse t’ait fait chaud au coeur, ça m’a vraiment fait plaisir de prendre du temps pour te répondre avec sensibilité.
J’entends bien comme vous vivez, ton mari et toi, des moments difficiles présentement, étant sans travail et la peur au ventre. Je trouve ça difficile de lire ça, je suis vraiment sensible à toute l’insécurité que ça te fait vivre Martine. C’est difficile présentement, c’est ça ta réalité. T’as besoin d’être entendu là-dedans, tu peux passer vite au courage, mais pour l’instant, ta peur au ventre est là. J’entends bien ta souffrance Martine.
Accorde-toi le temps de vivre cette peur, et toutes les peurs qu’il y a en dessous, partage-les avec une personne de confiance, ensuite tu pourras passer à l’action.
Merci encore pour ton ouverture et ton humilité à te montrer.
Bonne continuation, j’ai pleinement confiance que vous allez vous en sortir.
Amicalement, Yannick.
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À Propos
ca fait du bien de lire que je ne suis pas seule a ressentir ses peurs qui nous hantes qui nous gache la vie; merci
Non tu n’es pas seule!
Mais ne laisse pas tes peurs te gâcher la vie, continue d’avancer, crois que tu vas t’en sortir, demande de l’aide s’il le faut!
Avancer, Simplement, Aujourd’hui!
Merci beaucoup pour ton commentaire, je suis avec toi.
Amicalement, Yannick
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À Propos
Bonjours à tous,
Ca fait maintenant 15 ans que je vis avec mes angoisses j ‘en ai 40.
Peur de conduire, de faire les courses, peur d’etre seule, peur de la peur….D’ailleurs ton texte est fabuleux car il me represente à tout point de vue.
J’ ai tout essayé thérapie, emdr, antidrepresseur, anxiolitiques….
Aujourd’hui je ne fais plus rien je ne cherche plus a me soigner car je crois que plus on donne de l’importance à nos peurs plus elles persistent.
Aujourd’hui j’ai decidé de vivre avec j’essaye de m’en faire une pote. C’est trés difficile d’accepter cette situation je me lève tous les matins avec des angoisses elles disparaissent des fois ou pas dans la journée mais le matins depuis des années elles sont là .
Le but c’est de s’occuper l’esprit….Ne plus penser.
Depuis malgré les peurs qui m’habitent je recommence à conduire pas loin de chez moi mais tous les jours avec un petit rituel….qui va vous paraitre débile mais je me lance:
Je m’assoie dans ma voiture et dit tout haut mon itinéraire et ma volonté de mis rendre….et bien ça fonctionne!!!!!
Les angoisses provoquent chez moi des crises de spamophilie,des boules dans la gorge ce qui me rend un peu hypocondriaque car on voit toujours le pire….et bien je prends sur moi en me disant que ses crises de mon jamais tuées alors j avance…
C’est un combat de tous les jours mais je me félicite a chaque fois que j’atteint mon but.
Bon courage à tous et félication pour ton blog il fait du bien.
Savoir que l’on n’est pas seule sans cette situation….
LA FORCE EST NOUS ( petit trait d’humour car meme ça quand on est tétanisée par la peur on n’a plus de réation…).
Bonjour Vik, merci pour ton partage!
En effet on a un parcours qui se ressemble!
Moi aussi j’ai tout essayé, thérapie, emdr, antidrepresseur, anxiolitiques…
Je veux te dire que je suis vraiment sensible à tes difficultés, ce n’est pas banal ce que tu vis, j’en sais quelque chose.
Tu as une force intérieure qui te pousse à avancer, tu dis que tu ne fais plus rien, que tu n’essaies plus de te soigner , mais par la suite tu me nommes comme tu avances avec tes peurs, comme tu essaies de t’en faire une pote, que tu essaies d’accepter cette situation, que tu recommences à conduire!
Ce n’est pas rien tous ces efforts! Non, tu ne me parais pas débile, tu prends des moyens pour avancer, pour affronter tes peurs, ça demande beaucoup de courage!
Je veux te reconnaitre pour ta persévérance, tu ne lâches pas, tu veux avancer malgré tes peurs, c’est inspirant de te lire. Je veux aussi te reconnaitre pour ton courage, avancer avec toutes ces peurs demande une immense dose de courage! Tu le fais! C’est merveilleux.
Ce que j’ai envie de te dire, c’est que j’entends bien comme c’est difficile, comme c’est souffrant, et comme tu pourrais avoir envie de te résigner devant toutes tes tentatives pour te débarrasser de tes angoisses. Je suis vraiment sensible à toi là-dedans.
Mais ne perds pas espoir, ne reste pas seule avec ce que tu vis, tu vas y arrivé, c’est possible de se libérer de l’emprise de l’angoisse et de l’anxiété, je le vis au quotidien. Je suis encore angoissé et anxieux à l’occasion, mais ça ne contrôle plus ma vie. Je suis libre.
Félicitation pour ta ténacité, continue d’avancer, simplement, aujourd’hui! 🙂
Amicalement, Yannick
PS Je suis étudiant, au Québec, pour devenir thérapeute en relation d’aide avec l’approche non-directive créatrice de Colette Portelance, il y a aussi une école en France. Cette approche m’a grandement aidé à me connaitre, à connaitre mes défensives, mes peurs, et mes besoins non comblés sous ces peurs. Ça m’a permis d’acquérir cette liberté tant précieuse.
Je vais mettre les liens des sites web pour obtenir plus d’information sur l’approche et pour trouver un Thérapeute dans votre région. Je ne retire aucun profit de cette référence, je le fais parce je crois profondément au bien fait que cette approche pour apporter.
Pour le Québec: http://citrac.ca/
Pour la France: http://www.andc.eu/
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À Propos
coucou,
Merci pour ta réponse rapide.
Je suis désolée pour moi mais il n’y a pas d’association de thérapeutes dans ma région je suis dans le sud, le var.
A savoir que je n’avance pas toute seule, mon entourage mon mari principalement connait mes craintes, mes peurs, j’en discute beaucoup avec lui ça me permet d’évacuer une partie de mon stress.
Je pense que l’on a tous en nous des moments difficiles dans la vie moi en ce qui me concerne j’ai eu une enfance heureuse, une bonne adolescence, un mari aimant donc…… voila mon désaroi face à cette situation.
Car j’estime etre une priviligiée de la vie mais je traine un fardot inexpliqué!!!!!
Par contre ce n’est pas parce que l on a des angoisses que l’on est systematiquement déprimée, j’essaye de vivre comme tout le monde sans laisser transparaitre quoi que ce soit. Les gens me voyent comme une super woman (alors qu’a l’interieure de moi je suis encore une petite fille qui a besoin de reconfort, d’une présence….).
Ca fait du bien de raconter un peu sa vie, car le but c’est de trouver ensemble notre route dans la paix de l ame.
Merci aux personnes qui auront eu la patience de me lire.
A bientot sur ton site.
Allo Vik!
J’suis content de savoir que tu n’es pas seule! C’est ce qui est le plus important car en s’isolant on s’enfonce.
Des fois Vik, ce n’est pas tant d’avoir vécu des traumatismes majeurs, ou avoir eu des enfances malheureuses qui nous pèsent, parfois oui, mais les angoisses et l’anxiété sont la plupart du temps des besoins non comblés qui cherchent à se faire entendre. D’où l’importance d’une introspection et d’apprendre à écouter ce qui se passe en nous, notre monde émotionnel.
Je suis content que ça te fasse du bien de parler un peu de toi, ça m’a fait plaisir d’être là pour t’entendre.
Au plaisir d’échanger avec toi!
Amicalement, Yannick.
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À Propos
Simplement merci yannick
Merci à toi Steven!
C’est vraiment bon pour moi de recevoir ton commentaire, vraiment!
Merci
Yannick
Et voilà. .. je pleure. Car tu as mis les mots la où les cases étaient vides… merci. Je suis aussi en reconstruction, presque permanente, sans soutien humain que je voie, mais là. .. ca va mieux. Merci Sandrine si tu lis ceci. Tu es une fée, dans une contrée merveilleuse où tu me guide. .. merci à toi aussi qui lis ceci. Merci d’être toi car tu me permets d’être moi.
Merci François pour ton commentaire.
Ça t’a touché d’être capable de mettre des mots sur tes difficultés. Je suis content de lire que tu vas mieux.
Tu me dis: « merci à toi aussi qui lis ceci. Merci d’être toi car tu me permets d’être moi. »
Ça me fait du bien de lire ça François, parce que moi aussi j’ai eu la chance d’avoir autour de moi des gens qui m’ont partagé leur vécu de façon humble et honnête et qui m’ont grandement aidé en étant simplement eux-mêmes. Ça me fait penser à un article que j’ai écris. Le voici: Devenez influent
Merci encore François! 😉
Bonne continuation.
Yannick
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À Propos
salut , bravo pour ton courage , c’est pas facile de partager ce texte et je te souhaite d’avancer dans ta quête de liberté, cependant je ne suis pas sûre que le fait de céder à la peur nous oblige à payer un prix, ce n’est en aucun cas de la médiocrité ou de la faiblesse
je pense que la peur ne partira jamais, c’est à nous d’apprendre à vivre avec, le courage dont tu parle prend son sens, puisqu’il faudrait agir la peu au tripes
c’est ce que je pense personnellement
Bonjour! Et merci pour ton commentaire!
Non, ce ne fut pas facile d’écrire et de partager ce texte, mais ce fut libérateur, j’ai commencé à accepter mes peurs et à les prendre par la main à la suite de la publication de cet article.
Je suis entièrement d’accord avec toi, il n’y a rien de médiocre ou de faible à céder à la peur, il faut être sensible à soi. J’ai tellement changé depuis l’écriture de cet article, la plupart du temps, je fonctionne sans peur et même que j’avance vers des objectifs de vie assez impressionnant avec une étonnante confiance. Mais parfois, la peur gagne et je recule.
L’important, c’est de s’accueillir là-dedans, moi je me dis: « C’est comme ça pour l’instant, je vais faire mon chemin et continuer à avancer quand je serai prêt. »
La plus grande différence c’est que maintenant, c’est un choix, je n’étais pas capable d’avancer, la peur était trop forte, elle me tenait à la gorge. C’est pour ça qu’il est primordial de commencer petit, un pas à la fois, dans l’accueil et l’amour de soi. Comme ça, on peut se bâtir une confiance et travailler le muscle du courage.
Merci encore pour ton commentaire! 😉
Yannick
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À Propos
Félicitation pour ce merveilleux texte! Il est beau et bien écrit.
A l’instant où j’ecris j’ai peur. Peur de quoi, de qui, pourquoi? Je ne sais pas mais c’est ici au fond de moi et j’habite avec. Parfois la peur me quitte et me laisse me reposer, parfois elle me colle à la peau comme un virus durant des jours, des semaines… Lorsque j’ai une angoisse avec une raison précise j’arrive à la gérer mais quand elle n’a pas de nom, pas d’objet je me sent dépassé et envahie. Elle me suis partout la peur et pourtant je la déteste tellement.
Depuis quelques temps j’ai commencé une thérapie de l’intégration par le mouvement occulaire venue du Canada et grâce à ça j’ai appris une chose essentielle à ma vie, dissocier mon angoisse de ma personne. L’affronter et l’accepter, c’est ça la clé! Il faut connaitre son angoisse et l’apprivoiser. Parfois chercher à savoir pourquoi et comment ne mène à rien. Maintenant je l’accepte et quand elle est avec moi je la laisse faire. Elle me quitte rapidement ma peur dans ces moments là. Je parle de la peur comme une autre partie de moi car je me refuse à cohabiter toute une vie à ces côtés! Nous avons tous droit au bonheur car la vie est belle et la peur en fait tout simplement partie.
Aujourd’hui j’ai les solutions à mes angoisses et peurs mais les appliquer est plus difficile et long.
Je souhaite à tous ceux qui souffre de ces maux de croire en eux, d’aller de l’avant et de profiter de la vie car nous avons tous droit à notre bonheur.
Sachez également qu’un fou ignore sa folie. Nous sommes juste des peureux pas des fous 😉
Allo Sarah! J’ai vue que tu avais fait deux fois le même commentaire mais sur deux articles différents, je copie donc ma réponse à l’autre commentaire pour celui-ci… 😉
Merci pour ton commentaire! J’aime ton écriture, c’est musical!
Ça me touche cette peur qui t’habite et te suit partout et que pourtant, tu déteste tant.
Je peux très bien saisir ce que tu vis et je suis sensible à toi là-dedans. J’ai aussi fait une thérapie de l’intégration par le mouvement oculaire pour me libérer de mes traumatismes d’enfance. Ce fut salvateur et j’ai pu continuer à avancer par la suite.
Pour moi, l’acceptation est aussi une des clés pour me libérer de mes angoisses, mes peurs et mon anxiété, mais j’ai aussi appris que derrière ces peurs se cache des besoins psychique fondamentaux non-comblés. Donc, pour m’en libérer réellement je dois aller dans ma peur pour identifier quel besoin non-comblé me cause cette souffrance, l’identifier et m’en occuper.
Là, une fois mon besoin comblé, la peur s’apaise. Mais c’est un chemin sans fin, car la vie est mouvement et on doit constamment travailler à combler nos besoins psychiques.
Merci encore pour ton commentaire Sarah, ce fut un réel plaisir de te lire et j’espère avoir le plaisir de le faire à nouveau!
Bonne continuation!
Amicalement, Yannick
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À Propos
Yannick,
Depuis que j’ai écris ce commentaire je suis emporté dans une sorte d’anxiété généralisée. J’ai peur de tout, peur de moi surtout.
C’est un réel combat contre soi-même ou plutôt avec soi-même ; se connaitre, s’écouter, se comprendre et savoir être tout simplement.
La vie est si simple et si compliquée à la fois, c’est dure de trouver son équilibre.
Pour certains ce qui est un combat pour nous est une banalité pour eux ; je suis heureuse qu’ils ne connaissent pas mes souffrances et qu’ils ne les comprennent pas car cela veut dire que pour eux la vie est plus simple.
Je commence une nouvelle thérapie, la TTC cognitive-comportementale, c’est en quelque sorte un de mes derniers espoirs de me découvrir. Je veux savoir qui je suis. Je veux pouvoir appliquer tous mes idéaux à ma vie actuelle ; voyager, être libre, me relaxer, profiter, sortir, danser… ce dont je me prive bien trop souvent.
Il n’y a d’obstacle que nous même.
Merci pour ce blog, il est plein d’espoir et d’énergie positive.
A bientôt,
Sarah
Bonjour Sarah!
Ça m’attriste réellement d’apprendre que tu vis des difficultés aussi intenses par les temps qui courent. J’entends bien comme c’est un combat pour toi en ce moment, que tu as peur de tout et surtout de toi. Tu as peur de toi Sarah. Ça me touche, je peux très bien saisir ce que tu vis.
La vie est simple Sarah, oui, je suis 100% d’accord, mais la vie est difficile. (Deux vérités sur la vie)
Avant j’aurais dit chacun son combat, mais j’aime de moins en moins cette notion de combat pour avancer, parce que sur le long terme, le combat ne fonctionne pas. Maintenant je dis, chacun sa route, chacun son chemin. J’ai ma route et toi la tienne, et on a tous nos difficultés. Quand on regarde de l’extérieure, on idéalise souvent la vie des autres, mais la vie est difficile, c’est une réalité universelle et cette réalité signifie qu’on doit faire des efforts, point.
Je suis content que tu commences une nouvelle thérapie, mais je trouve ça difficile d’entendre que c’est un de tes derniers espoirs. Ça te mets beaucoup de pression ça Sarah, ça en mets tout autant sur le ou la thérapeute. J’ai pleinement confiance que tu vas trouver ton chemin, j’observe par tes mots que tu es déterminé à vivre pleinement, voyager, être libre, me relaxer, profiter, sortir, danser…
Je parle souvent de l’importance que l’acceptation a eue dans ma vie, pour moi, tout est là. Le jour ou j’ai accepté que j’étais obèse, mal dans ma peau, le jour ou j’ai arrêté de vouloir changer par haine de moi, je me suis mis à perdre du poids, à faire attention à moi et aujourd’hui, j’ai 35 Kilos de perdus et je n’ai jamais été aussi bien dans ma peau. Même chose pour mes finances, même chose pour mon anxiété et pour mon mal-être…
C’était ma réalité et le premier pas c’est d’accueillir et d’accepter cette réalité, d’arrêter de se battre, de lâcher-prise pour ensuite avancer vers plus de bien-être et de liberté. (Arrêter de se battre, accepter)
Merci pour ta reconnaissance Sarah, ça me fait tellement de bien de savoir que je peux aider, merci de me le dire, ça a beaucoup de valeur pour moi.
Je suis avec toi! 😉
Avec toute ma sensibilité, Yannick
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À Propos
En lisant ton texte, j’ai pleurer tout simplement. Juste magnifique. MERCI !
Merci pour ton commentaire, simplement merci. 🙂
Bonsoir,
Je confirme les autres commentaires, je me reconnaît aussi sauf que j’avais oublié la définition de courage ! Merci votre texte m’aide !
Merci pour ton commentaire Barbara!
Je suis content que mon texte puisse t’aider!
Continue à avancer simplement!
Yannick
Bonjour,
Je voudrais vous faire partager un texte qui m’a fait pleurer le jour où je suis tombé dessus par hasard. Il parle de l’enfant intérieur, du besoin viscéral d’être aimé par les autres ou la peur d’être jugé pour ce que l’on est. Je vous laisse le découvrir, moi depuis que je l’ai lu j’ai découvert que je ne vis pas tout seul, que tout ce que je cherche chez les autres est en fait au fond de moi.
Voir le texte ici: L’enfant intérieur
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À Propos
Merci Clément!
Mieux vaut tard que jamais, j’ai mis le merveilleux texte en ligne!
Yannick 😉
Mille mercis, je me croyais folle, quel découverte je devrai revenir car je pleure trop….
Allo Nicole!
Merci à toi d’avoir commenté, je suis touché par le fait de t’avoir touché
J’ai souvent pensé être fou, j’ai maintenant appris que je suis une personne sensible et intense, c’est-à-dire que j’ai un monde émotionnel large et très présent, vivant et parfois même envahissant…
Quand j’ai peur, c’est l’enfer, quand je suis dans la joie, c’est l’paradis… Je suis intense!
Peut-être que c’est aussi ton cas?
Merci d’avoir commenté Nicole!
Amicalement, Yannick
bonjour
je t en prie !
si tu permets je veux t avouer que je ressens une peur indefinissable ! c etait attenuée au départ ; mais il ya une semaine de la ca devient accentuée ! et je ne sais quoi faire pour ne pas la ressentir !
merci !
amicalement ; samia
Bonjour Samia!
Tu as peur Samia, et si je comprends bien, tu as de la difficulté à savoir de quoi tu as peur. L’intensité augmente depuis une semaine et tu cherches à arrêter d’avoir cette peur indéfinissable.
C’est difficile à vivre, avoir peur et ne pas savoir de quoi on a peur, c’est normal d’avoir envie de fuir. Mais la fuite ne t’aidera pas. Derrière les peurs se cachent des besoins non comblés. Je te suggère d’essayer de t’arrêter un peu et de te déposer intérieurement avec et dans cette peur, pour écouter ce qui est là pour toi.
Tu pourrais aussi en parler à une personne de confiance, ne personne qui est capable d’écouter sans juger et sans interférer, idéalement un ou une thérapeute.
Pour moi, la peur de la peur était souvent pire que la peur elle-même… Aie confiance en ta capacité à affronter ce que tu vis et ce qu’il y a derrière tout ça. Je suis convaincu que tu as les ressources nécessaires pour y arriver.
Merci pour la confiance que tu me portes et je t’invite à me réécrire quand tu en auras envie.
Bon courage!
Yannick
yannickdelorme@avancersimplement.com
merci de m avoir eclairer autant de choses à travers votre texte .
Merci à toi d’avoir pris le temps de me lire et de commenter mon article!
Ça me fait du bien de savoir que j’ai pu t’aider Samia!
@+, amicalement, Yannick
Bonjour,
Moi aussi il me semble que je traîne cette peur depuis mon enfance… Angoisses, peur de tout même du bonheur c’est dur quand même… L’acceptation ouah un très beau programme….
Je n’y arrive pas, je fais style de me moquer de mes peurs mais c’est faux ! je n’arrive pas à les accepter ; quand elles ne sont pas là je me dis ouais facile 🙂 et dès qu’elles me cueillent dans mon lit, dans ma voiture ou n’importe où c’est la panique et je prie pour qu’elles s’en aillent ! et c’est ça tous les jours presque sans répit ! alors moi aussi je me révolte, je me fatigue, et parfois même je m’apitoie sur mon sort mais la seule chose qui m’a permis de prendre le dessus quelque fois c’est de m’arrêter, de fuir, de regarder ma peur en face et de me dire ok ça va passer et bien sûr ça passe toujours et je le sais mais ça revient toujours aussi ! Merci donc pour ce beau message, je n’aurais pas pu dire mieux ni plus que ça donc ce que j’en retiens c’est qu’il faut que nous nous accrochions, que nous nous fassions confiance et que nous Acceptions ! Allez courage à nous tous pour de meilleurs moments, jours, mois, année, vie 🙂
Muriel
Bonjour Muriel!
Tout d’abord je tiens à te remercier d’avoir pris le temps de commenter mon article, ça me nourrit et j’en ai besoin. Merci.
Pour ce qui est de l’acceptation, oui, c’est parfois extrêmement difficile, quand ce l’est pour moi, j’essaie d’accepter de que pour l’instant j’ai beaucoup de difficulté à accepter. C’est ce qui est là pour moi, c’est comme ça pour l’instant. Souvent, le simple fait de faire ça m’ouvre la porte à une plus grande acceptation. Ça fait de la place en moi, ça crée une ouverture.
Accepter d’avoir peur, c’est une chose, mais ensuite? Cette année, j’étudie pour devenir thérapeute en relation d’aide et une des choses qui est revenue souvent, c’est qu’après avoir accepté nos peurs, on doit les prendre par la main pour avancer avec. Quand je le fais, je vis ma peur, intensément même, j’avance avec elle et puis elle se dissipe, doucement.
La plupart des peurs sont des peurs par anticipation, on scénarise ce qui pourrait arriver de pire dans une situation X, on a peur et on arrête d’avancer, la peur gagne et on n’a jamais vérifié si notre scénario était réaliste ou imaginaire… Quand on avance en prenant nos peurs par la main, c’est ce qu’on fait, on vérifie notre scénario qui la plupart du temps s’avère faux. À force de le faire, on crée l’habitude d’avancer malgré et avec nos peurs, les peurs s’estompent et s’effacent de plus en plus… Elle reste là, mais elle ne nous contrôle plus.
C’est ce que je vis depuis plusieurs années.
Merci encore une fois d’avoir pris le temps de commenter Muriel!
Amicalement, Yannick
Voilà ce que je retiens très précisément de tes textes en globalité,
Même si on a peur, qu’on est pétrifié, se lancer et si on échoue, on recommence, encore et encore, jusqu’à ce que la peur diminue…. et finisse par disparaitre.
Se lancer un énorme combat contre nous même, ou plutôt pour nous même , car c’est pour nous aider finalement
Merci de m’avoir fait prendre conscience de ça Yannick, tu es un homme intelligent.
BISESSSSS
Merci Julie pour ton commentaire!
Oui, il faut persévérer face à nos peurs et nos angoisses, il ne faut pas se lâcher!
Mais j’ajouterais quelque chose, il faut aussi s’accueillir dans nos difficultés. C’est important parce qu’on peut rapidement se transformer en bourreau envers soi-même. Il faut se prendre avec amour et compassion, des fois, on avance moins vite qu’on le voudrait, ça peut même arriver qu’on recule et ce n’est pas la fin du monde.
On se relève, on écoute et accueille notre vécu, « je suis découragé, je suis triste, j’ai le gout d’abandonner, c’est trop difficile, etc. » et on recommence à avancer.
C’est important de se prendre avec amour! Changer par haine de soi fonctionne rarement.
Encore une fois, merci de ton implication!
Bye Julie, au plaisir!
Yannick
salut je vous dit la vérité c’est magnifique ce texte mais on le traduisant a ma façon je suis dans l’obligation de vous aidez ,écoute mon frère ta vie ne t’appartiens pas pour la ridiculisée,tu sais l’explication de la peur chez les biologistes(c’est une défaillance hormonal sa se corrige avec les médicaments) chez les psychanalystes(c’est un déséquilibre psychologique sa se soigne avec des séances thérapeutiques)il faut voir un médecin et un psy se sont des spécialistes il faut pas bricoler l’être humain c’est très cher et vous n’êtes pas spécialiste même que c’est t’a personne bonne chance.
Bonjour! Tout d’abord merci d’avoir pris le temps de commenter et pour tes propos amicale! J’apprécie. Je respecte ton opinion, mais avec les années d’expérience à affronter et à avancer avec mes peurs, oui, je me considère comme un spécialiste. Aujourd’hui je suis libre de la majorité des peurs décrites dans ce texte et j’en suis très fier.
Je n’ai rien contre la prise de médicaments, mais pas dans tous les cas, je n’en prends pas et je m’en sors à merveille face à mes peurs et mon anxiété. Je suis suivie par une thérapeute depuis 4 ans et je n’ai aucune gêne à l’avouer, je le fais pour moi, pour avancer, pour réaliser mes objectifs et pour me connaitre davantage.
Je suis maintenant à la fin de ma première année d’étude pour devenir thérapeute en relation d’aide et je suis très fier de mon parcours.
Encore une fois, merci pour ton commentaire et bonne continuation!
Amicalement, Yannick
Bon, là il y a un sérieux problème de design avec les commentaires, je vais m’en occupé très bientôt, désolé pour le désagrément! Yannick
rebonjour
merci pour ton message de soutient ,les peu de fois que j’ai réussis à parler de mon passé à mon mari,je ne le regardais pas dans les yeux et mettais plusieurs jours à réussir à lui reparler en face;
le pire c’est que tout mon enturage personnel et professonnel a une image de moi de forte,joyeuse,toujours là pour les autres,on m’appelle souvent « le rayon de soleil »,je montre toujours que j’ai la pattate et que rien ne m »atteint;rien ne peut me destabiliser
j’ai tout dans ma vie actuelle pour être heureuse,mais pourtant la réalité est autre
C’est intéressant cette petite erreur d’orthographe. Ç’aurait dû être ‘ancrées’, mais ‘encrées’ est une belle image.
Oups, mais là, je ne sais pas si je dois la corriger… (rire)
Merci d’avoir commenté!
Yannick
je viens de lire ce texte et tous les autres commentaires
grace à ceci je me rends compte que je ne suis pas toute seule à affronter ces peurs qui m’envahissent
J’ai 33 ans,je suis mariée et deux enfants et mes peurs commencent à me pourrir la vie et celle de mes proches depuis janvier je vois une psy toutes les semaines et c’est très dur d’admettre que mon passé que je pensais enfouit revient au premier rang tous les jours
je ne sais pas si je vais réussir à combattre cette peur,
ma vie est un combat permanent et je commence à être fatiguée l’énergie qi me reste est pour mon mari et mes enfants
je sais qu’il faut que je me libere de mon passé
il faut que je gagne ce combat depuis mon enfance contre cette peur
mais aujourd’hui je me sens petite fille et fragile
et j’ai peur de faire face réellement à mon passé
Merci pour ce témoignage. Merci pour les faits. Merci pour les solutions. L’acceptation, ce processus d’accueil des maux qui semble tellement paradoxal… Accepter l’inacceptable. S’accorder avec la souffrance pour qu’elle cesse de faire souffrir. La regarder en face et lui offrir sa compassion. Rendre l’inacceptable acceptable.
Je croyais avoir dominé et enterré toutes mes peurs, mais ce matin, sur un terrain favorable, les voilà de retour… Alors je pleure sur mes peurs. Phonétiquement, la différence entre peur et pleur ne tient qu’à un L. Alors considérons poétiquement que les peurs s’envolent sur les ailes des pleurs. (faudrait commercialiser les pleurs en bouteille, c’est un super nettoyant 🙂 Les peurs, on ne s’en sépare jamais, on les apprivoise.
Encore merci pour ce texte et pour les témoignages des lecteurs. Et merci pour la piqûre de rappel : l’acceptation.
Merci Valéry!
Tes mots sont de la musique, wow que tu écris bien!
Ta reconnaissance me touche droit au coeur!
Moi aussi j’ai besoins de me rappeler de retourner à l’acceptation, c’est la clé, pour moi, mon chemin passe par là.
Merci encore!
Yannick
Ton retour me touche beaucoup 🙂 Allez, on va y arriver.
Je tiens à chaudement te félicité pour ton texte concernant la peur, j’ai vécu avec une femme qui a très certainement les mêmes problèmes que toi dans le passé et j’ai du malheureusement baisser les bras après 4 ans devant autant d’incompréhension sur elle et dans notre vie de couple, j’ai malheureusement du prendre mon courage pour sortir de sa vie même si je l’aimais encore pour qu’elle puisse trouver son chemin et avancer dans sa vie.
Dans ton texte, j’ai tout simplement vu mon ex, comme si c’était tout simplement elle qui l’avaient écrit ce message..
Encore une fois bravo pour ton courage d’avoir posté ce message et te souhaite que du meilleur dans ta vie, comme je dis souvent : « souris à la vie et la vie te sourira »
Merci pour ton commentaire Dominique!
Des fois, ce qu’il y a de mieux à faire pour aider les gens en difficulté, c’est d’arrêter de s’occuper d’eux et s’occuper de nous!
Merci encore une fois!
Yannick
Super texte, merci à toi de l’avoir écrit. Tu ne me connais pas, mais tu m’as fait du bien!
Merci à toi de l’avoir commenté, toi aussi te me fais du bien, ta reconnaissance face à ce qui tout droit sortie de mon coeur, me touche! Merci, Yannick
Je t’en prie, ce que j’ai pu t’apporter par mes remerciements est peu en comparaison avec ce que ton texte m’a offert!
Tu m’as permis de me sentir moins seul à un moment où j’en ai grand besoin.
Je ne suis pas vraiment seul : j’ai une soeur et un père pleins de qualité, sur lesquels je peux compter, j’ai des amis qui sont là pour moi et me prêtent une oreille bienveillante et attentive, j’ai des copains avec lesquels je peux partager de bons moments, mais je n’ai personne, à ma connaissance qui apparemment peut aussi bien saisir que toi ce trait de caractère qui me plombe la vie depuis l’enfance.
Je crève de trouille moi aussi, pour tout et pour rien, pour un oui ou pour un non, à tout propos et même à aucun. Comme toi, j’ai fait des pas importants depuis des années (j’ai 35 ans) : j’ai fait face à moi-même lors de 3 psychothérapies, j’ai affronté mes démons lors de ces occasions et dans beaucoup d’autres encore. Mais la peur, la vraie ne m’a jamais quitté. Comment la nommer? Peut-être simplement peur de vivre et de vivre la part d’inconnu et de risque qu’inévitablement la vie comporte. Je me suis trop souvent retranché, j’ai cru me mettre à l’abri en étant prudent, raisonné, en considérant toujours plus les risques qu’une situation me faisait courir que les aspects positifs, bienfaisants, gratifiants qu’elle pouvait m’apporter. Et c’est précisément en me comportant comme cela que je me suis réellement mis en danger!
La semaine passée, il m’a fallu traverser l’enfer, subir un ouragan intérieur comme je n’en avais jamais vraiment vécu. La femme avec laquelle j’ai eu une relation amoureuse pendant 8 mois et de laquelle je me suis séparé au mois de décembre m’a annoncé qu’elle entamait un nouveau parcours avec un nouveau compagnon.
Elle l’a fait parce que pendant les 8 mois que j’ai passés avec elle, je n’ai jamais osé accepter de m’engager dans une véritable relation de couple avec elle, parce que pendant tous ces mois, je n’ai pas oser lui dire « je t’aime », elle l’a fait parce que même après qu’elle m’ait dit en décembre qu’elle ne pouvait pas continuer dans ces conditions, je n’ai pas osé risquer d’aller voir au fond de mon coeur ce que je ressentais pour elle. Elle l’a fait parce que pendant tous ce mois qui auraient pu nous faire connaître le ou du bonheur je me suis laissé dicter ma conduite par la peur.
La crise que j’ai traversé la semaine passée m’a comprendre qu’il ne m’est plus possible de continuer à vivre avec ce poids en moi. Je ne peux plus vivre en ayant peur de moi-même, de mes sentiments, de ce que j’ai au fond du coeur, de ce que j’ai au fond du bide et du froc, de ce qui, simplement, fait de moi un humain. Je ne peux plus vivre dominé par la peur, je ne veux plus vivre dominé par la peur!
Et pour cela, je me suis rendu compte qu’il me fallait l’accepter et mieux, l’aimer, cette peur. Il me faut m’en faire une amie et lui faire prendre confiance en elle. Il me faut aimer cette peur parce qu’elle est en moi et qu’elle est donc une partie de moi. Il me faut aimer cette peur pour qu’elle s’aime enfin elle-même et puisse montrer en elle ce qu’elle a de plus beau : le courage.
Merci encore à toi pour m’avoir enrichi de ton texte.
bonjour
je viens de lire ce texte et tous les autres commentaires
grace à ceci je me rends compte que je ne suis pas toute seule à affronter ces peurs qui m’envahissent
J’ai 33 ans,je suis mariée et deux enfants et mes peurs commencent à me pourrir la vie et celle de mes proches depuis janvier je vois une psy toutes les semaines et c’est très dur d’admettre que mon passé que je pensais enfouit revient au premier rang tous les jours
je ne sais pas si je vais réussir à combattre cette peur,
ma vie est un combat permanent et je commence à être fatiguée l’énergie qi me reste est pour mon mari et mes enfants
je sais qu’il faut que je me libere de mon passé
il faut que je gagne ce combat depuis mon enfance contre cette peur
mais aujourd’hui je me sens petite fille et fragile
et j’ai peur de faire face réellement à mon passé
Allo Cindy, ça me touche beaucoup de te lire.
J’entends ta souffrance et le fait que tu sois en combat avec ton passé, c’est difficile pour toi maintenant d’être envahis par ces peurs. En même temps Cindy, j’ai envie de souligner et de reconnaître ton courage à les affronter et ta capacité à aller chercher de l’aide avec une psychologue, je t’en félicite!
Il n’y a pas de solutions miracles, il n’y en a pas. Un pas à la fois, un jour à la fois, vers la résolution de tes blessures causée dans ton passé. Tu n’y arriveras pas seule et c’est vraiment super que tu aies été chercher de l’aide. Continue, essaie d’avoir la Foi en ta capacité à avancer là-dedans. Malgré le fait que tu te sens vulnérable comme une « petite fille fragile » et que t’as peur de faire face réellement à ton passé.
Respecte ton rythme Cindy, ce n’est pas une course, ça fait 10 ans cette année que je travaille activement sur moi à guérir mon passé, prend ton temps.
Continue d’avancer, simplement, aujourd’hui, j’ai entièrement confiance en ta capacité à t’en sortir!
Ne reste pas seul dans tes peurs et tes souffrances, je vais me permettre une piste de solution pour toi, essaie de te trouver un groupe de support, un endroit ou tu pourras être vrai sans être jugé, ou tu pourras t’exprimer et exister dans tes difficultés et tes réussites, aussi petite qu’elles puissent te sembler.
Je suis avec toi de tout coeur, et je t’invite à me réécrire si tu en ressens le besoin.
Amicalement, Yannick
Avec le temps, on apprend à vivre avec la peur, elle ne nous dicte plus notre route… Continue à avancer, simplement, un jour à la fois!
Yannick
C’est comme si c’est moi qui parlais, Mais toujours j;ai peur quand la peur me quitte
Salut Yannick!
Je viens tout juste de découvrir ce site et ton texte qui m’a beaucoup touché.
Je me reconnais énormément dans tes lignes, je suis aussi un flippé de la vie armé d’une volonté de m’en sortir et d’aller mieux toujours grandissante, même si le chemin est long et difficile (j’en suis à ma 3ème thérapie…).
« J’ai eu le courage de faire deux thérapies pour aller au fond de moi-même, au fond de ma vie d’enfance. »
Je peux te demander ce que tu as fais comme thérapie? ça a l’air de ressembler à ce que je fais en ce moment…
Florent
Salut Florent!
Merci d’avoir commenté et félicitations pour ta démarche!
Pour les thérapies, comme je l’ai mentionné, j’en ai fait deux, c’étaient des thérapies fermées, de 5 jours avec le même thérapeute. Un gars assez dur que j’admire énormément.
La première est basé sur l’approche spirituelle des 12 étapes des Alcooliques Anonymes, c’est là que j’ai mis fin à la victimisation, que j’ai pris ma vie en mains et que j’ai complètement cessé de consommer toutes substances, il y maintenant plus de 7 ans.
La deuxième est une thérapie sur l‘affectivité, elle c’est pour faire le grand ménage de ton passé, après celle-là, j’ai commencé à aller et à participer à des réunions des mouvements anonymes, et ça m’a grandement aidé. (je participe toujours à des réunions, minimum une par semaine)
J’ai terminé le ménage avec une psychologue qui applique la technique EMI (eye movement integration), une technique pour libérer les gens ayant vécu des traumatismes. Je te laisse des liens pour prendre des infos si ça t’intéresse.
Je peux enfin dire que mon passé est réglé, il me reste 30 ans de mauvaises habitudes et comportement à changer, un jour à la fois, j’avance et je suis absolument ébahi des résultats!
La chose la plus importante pour moi : « On ne s’en sort pas seul, le meilleur chirurgien au monde ne s’opère pas lui-même, ça chie à l’Anesthésie… »
Salut Florent, bon courage!
http://www.spg.qc.ca/apq/documentsWeb/oct05_emi_emdr.pdf
http://www.psycho-ressources.com/bibli/emi-imy-emdr.html
bonjour,je tenait a te Félicité pour ce magnifique texte sur le quelle je suis tomber totalement par hasard et j’en suis heureuses!!! Je me reconnais beaucoup dans ce texte car je ressent approximativement les même peurs que toi !!! je suis contente que tu te sente bien à présent , sa me donne de l’espoir… je suis une adolescente complètement renfermer sur moi à cause de ces peurs qui ne me lâche pas.
Merci pour ton commentaire!
Ça me touche que tu aies aimé! Si tu savais comment je me sentais lorsque j’ai écrit cet article.
Mon désir de m’épanouir et d’être heureux venait d’être giflé pour une énième fois par mes peurs et mon anxiété et c’est ça qui a monté. Un genre d’écœurement doublé d’une révolte et d’une affirmation, non, j’ne lâcherai pas!
Mon adolescence a été cauchemardesque, lâche pas, un petit pas à la fois tu vas y arriver.
Oui, je suis en paix aujourd’hui, mais cette paix je l’ai gagné et je la gagne encore par mes actions.
Ce qui m’a aidé le plus c’est d’être capable de partager mes difficultés avec une personne de confiance, l’écrire si je n’avais personne faisait aussi le travail. On le voit dans l’article, ça m’a fait du bien d’exprimer mon écœurement, ça finit sur un ton plus léger et positif.
Merci encore pour ton commentaire, bon courage, tu n’es pas seul.
Yannick
je te cite », mais à accueillir et accepter nos peurs, ensuite, à avancer malgré leur présence. En faisant ça, leur emprise sur notre vie s’estompe graduellement. »
Voilà tu as tout compris :)4et tu vas , la vie passant, trouver une certaine sérénité et cette peur s’amenuisera jusqu’à ce qu’elle ne réapparaisse que comme « signal »
Bonne route, Yannick
Isa Miaou
Merci pour ton commentaire Lionel!
Avec le temps, je me suis rendu compte que le courage est comme un muscle, plus on le travaille, plus on devient fort! L’inverse est aussi vrai par contre, il ne faut donc pas arrêter de le travailler!
Yannick
Bravo !
Considérer ses angoisses frontalement, les décrire précisément, et le clamer est exactement la première chose à faire pour s’en dissocier.
Merci pour ton courage,
ce texte me rentre dedans ! tu connais un peu ma situation !!!
Je comprends, je me relis et il me rentre dedans moi aussi! : )
(c’est pas une joke) : )
Je suis fière de toi Yan. J’étais en retard pour te lire… Je vais me reprendre. D’où te viens cette extrême exigence envers toi-même? Tes peurs sont beaucoup reliées à tes attentes envers toi-même, peur de ne pas être à la hauteur de ce que tu voudrais être. Je sais de quoi je parle, je suis faite dans un moule semblable!!! Pourtant, nos parents n’ont jamais démontrés des attentes extrêmes envers nous?
Si tu trouves la réponse, faits-en moi part!
Je t’aime,
Ta sœur Nat.
J’avais besoin de lire ce texte, car je sais que j’aurais pu ecrire la même chose !
Et comment sortir du cercle vicieux qui s’incarne dans la peur d’avoir peur, un combat interminable entre soi et soi même … Quand decide t’on de changer ? Quand est -ce que LA PAIX redeviendra un sentiment intérieur familier ?
Merci Laure pour ton commentaire!
Je me suis rendu compte qu’on entreprend le chemin de la libération face à nos peurs de la mauvaise façon, la première phrase de mon article parle beaucoup. J’ai écrit, « J’ai peur, oui, depuis mon enfance je suis habité par la peur, les efforts que j’ai mis pour m’en débarrasser ont été vains ».
Les efforts que j’ai mis pour me débarrasser de mes peurs ont toujours été vains, et le seront toujours. Nos efforts ne doivent pas être à les éliminer, mais à accueillir et accepter nos peurs, ensuite, à avancer malgré leur présence. En faisant ça, leur emprise sur notre vie s’estompe graduellement.
C’est un processus long et difficile, je le concède, mais il en vaut pleinement la peine. La vie en dehors de ma caverne est beaucoup plus colorée et ensoleillée.
J’ai aimé ce que tu as écris : « L’inconnu ne le sera qu’une seule fois! ». Une si petite phrase qui peux changer ma façon d’agir : avancer et affronter mes peurs ou rester immobilisée?? Moi seule peux choisir. Merci Yannick
C’est effectivement un très bon texte. Déjà en le publiant, tu dépasses tes peurs, donc
ton sac de peurs diminuent et devient plus léger à porter. Ça prend du courage pour
afficher ses peurs.
Continue ton site, il se remplie de bons articles et il devient de plus en plus intéressant.
Au plaisir de t’écouter parler de ces sujets lors de tes prochaines conférences… Nathalie